Laissez-moi-vous raconter ma découverte la plus récente… l’Abbaye de Fontcaude ! Ce matin-là, le temps est estival, je décide de partir de bonne heure, « à la fraiche », me promener dans le Saint Chinianais.
Abbaye de Fontcaude – absence de droits – ne pas utiliser cette photo
Et me voilà dans la garrigue, sur les traces des pèlerins de Compostelle, un chemin étroit et caillouteux, m’amène au sommet d’un petit vallon. Là, j’aperçois, en contrebas et bien caché de la route, un lieu apparemment figé dans le temps. Je m’approche, et l’Abbaye de Fontcaude dévoile son imposante église romane. L’ensemble respire l’Histoire, sereine, éternelle.
Au bout de la longue allée menant à l’entrée, m’attend Mr Michaud, guide « passionné-passionnant » qui mériterait à lui seul l’aventure. Il raconte l’état d’abandon dans lequel un groupe de bénévoles trouva l’édifice en 1969 et comment, peu à peu, il lui a redonné vie. Sans l’implication de ces passionnés, l’Abbaye de Fontcaude serait aujourd’hui dans un linceul de ronces et de lierre…
Fondée au XIIe siècle par des chanoines de l’ordre des Prémontrés et détruite en 1577 durant les guerres de religion, elle a vu passer des milliers de pèlerins sur le chemin de Compostelle. Aujourd’hui restaurée, elle s’anime au fil des explications de mon guide. Ici on fondait des cloches, là une meule écrasait les olives… Attention à vos têtes (les chanoines ne devaient pas être très grands) ! Après avoir fait sonner les cloches du campanile (tirer sur les cordes, quel plaisir !) et avant de repartir dans la garrigue, je fais un petit tour pour découvrir les sources à l’origine de l’établissement des chanoines.
Mon périple s’arrête ici, je n’ai pas le courage de continuer jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle (pas aujourd’hui en tout cas)… mais je suis enchanté de cette étape inattendue…
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